Dans son analyse du drame meurtrier de Mann Gulch, où un groupe de pompiers se désolidarise dans une situation de danger extrême, l’auteur, théoricien des organisations, distingue quatre sources de résilience d’un groupe et, plus largement, d’une organisation.
1. L’improvisation et le bricolage qu’il est très difficile de maintenir en situation de crise, les gens mis sous pression se repliant sur leurs réponses les plus habituelles.
2. Le système de rôles virtuels qui fait que chaque membre peut visualiser l’ensemble des rôles afin d’assurer de front plusieurs activités vacantes et de repérer des voies de sortie lorsque la structure du groupe est mise à mal.
3. La sagesse qui améliore l’adaptabilité car elle empêche à la fois une confiance extrême et une prudence extrême.
4. La combinaison de la confiance, de l’honnêteté et du respect de soi dans les interactions qui maintient le leadership, les rôles, les routines et le sens de l’action du groupe.