Dans son ouvrage Risk, Uncertainty, and Profit paru en
1921, l’économiste
observe que le degré d’incertitude dépend du degré de confiance que le manager
porte sur la capacité de ses décisions à tirer parti de l’avenir et de son
pouvoir de les mettre en œuvre.
Ces qualités, dont l’appréciation est subjective, dépendent des facteurs
suivants : la précision, la réactivité et la rapidité, le laps de temps
disponible pour pouvoir affiner sa décision, le territoire concerné par cette
décision. Toutefois, l’auteur souligne que, puisque l’incertitude est un
phénomène dynamique, c’est l’apprentissage par le manager des situations
changeantes qui lui permet de la traiter efficacement.